Ceux qui profitent du contexte émeutier de certaines manifestations pour s'en prendre aux forces de l'ordre franchissent une ligne rouge et doivent être sanctionnés à la hauteur de la transgression qu'ils commettent à l'encontre de notre République.
Nous éprouvons tous, quelle que soit notre appartenance politique, un profond respect pour les hommes et les femmes qui assurent notre protection au quotidien, souvent au détriment de leur propre sécurité et, quelquefois, de leur propre vie. Aussi, j'espère que nous saurons tous ensemble nous rassembler autour des propositions que nous formulons pour améliorer leur protection.
Mes chers collègues, le texte soumis aujourd'hui à notre examen n'atteindra pas ses objectifs, parce que son économie a été contrariée par la recherche permanente du compromis politique entre les différentes tendances de votre majorité, parce qu'il a été dévoyé par les calculs politiciens internes à la majorité. La sécurité des Français et de ceux qui nous protègent mérite mieux que ces calculs, ces négociations d'arrière-cour. En outre, compte tenu du dépôt très tardif de plusieurs amendements du Gouvernement, de la rapporteure et de la majorité, la commission des lois n'a pu procéder à leur examen.