Une chose en entraînant une autre, une de nos collègues, porte-parole d'un groupe extrêmement important, ose dire qu'il y a pire que ceux qui menacent, que celui qui tabasse, que celui qui intimide : il y a ceux qui arment les esprits pour légitimer ces violences dans ce pays.
Elle a signalé à la justice des propos de mes camarades Thomas Guénolé et Juan Branco, au motif qu'ils auraient appelé à je ne sais quoi de violent. Tout cela est faux !
Vous-même, monsieur le ministre, invité à la télévision hier, vous avez dit à propos d'une phrase de M. Éric Drouet – « Nous appelons à un soulèvement sans précédent par tous les moyens utiles et nécessaires pour que plus personne ne soit victime de ces blessures de guerre. » – qu'elle constituait un appel à l'insurrection.