S'agissant du conventionnement sélectif, madame la ministre, vous essayez de faire peur en expliquant que tous les médecins vont quitter l'exercice libéral et que, s'ils s'installent dans les zones en difficulté, ce sera en secteur 2. Non, madame la ministre ! Si des médecins sont aujourd'hui en secteur 2 dans des zones très denses, c'est en raison d'un effet prix : du fait d'une moins grande densité d'actes dans leur journée, ils augmentent les prix pour se garantir un revenu conforme à leurs attentes à la fin du mois.
En s'installant dans d'autres zones où il n'y a pas de problème de nombre d'actes – dans nos territoires, l'attente est très forte et les salles d'attente sont bondées – ils ne ressentiront pas forcément la nécessité d'exercer en secteur 2. Il faut donc impérativement rappeler cela pour corriger votre propos.
Enfin, madame la ministre, vous êtes extrêmement affirmative dans votre présentation. Mais, s'agissant du conventionnement sélectif, je veux juste vous rappeler que Mme Bourguignon, lorsqu'elle était députée d'une autre majorité, M. le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, qui a été député d'une autre majorité, M. Castaner, actuellement ministre de l'intérieur, lui aussi député de la majorité précédente,...