Le projet de loi santé supprimera le numerus clausus. Il comportera une réforme ambitieuse du deuxième cycle des études de médecine ainsi que de l'entrée dans les études de médecine, visant notamment à assurer une plus grande transversalité entre les différentes professions de santé pour qu'elles apprennent à coopérer.
Les dispositions visant à modifier les conditions d'entrée dans le cursus font actuellement l'objet d'une large concertation avec le ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation et avec toutes les organisations d'étudiants et de médecins. Je préfère que nous attendions la fin de ces concertations, avec également les doyens des facultés de médecine et avec toutes les formations paramédicales qui ont également intérêt à ces transversalités, pour construire un projet robuste, susceptible de recueillir l'adhésion de tous.
Je m'opposerai évidemment à tous les amendements qui visent à simplement modifier le numerus clausus. Nous avons pris un engagement : ce sera une suppression pure et simple. La concertation est en cours. Elle aboutira dans les mois qui viennent et la transformation de l'entrée dans le cursus de médecine est pour 2020.
Je suis donc défavorable à cet amendement.