Toutes ces mesures vont nous permettre de transformer en profondeur notre approche de l'accompagnement des élèves en situation de handicap.
Pour terminer, je veux dire que la présente proposition de loi peut être elle aussi une étape importante dans cette voie – même si elle ne sera pas la seule. Nous examinerons chacun de ses articles dans l'esprit de consensus que nous devons aux familles. Nous ne retiendrons peut-être pas l'intégralité de ce que vous proposez, mais serons très attentifs à plusieurs dispositions, qui répondent à des principes que, personnellement, je partage. Je pense en particulier à l'organisation d'une rencontre entre parents, équipe éducative et AESH avant la rentrée ; il ne s'agit pas là de fixer des délais qu'on n'arriverait pas à respecter, mais de s'assurer que cette rencontre aura bien lieu en amont de la rentrée et de la prise en charge.
De façon plus générale, il convient de privilégier une vision qui nous permette d'aller vers l'école inclusive non seulement à travers la formation des accompagnants, mais aussi en mobilisant l'ensemble de l'équipe éducative, ce qui suppose de considérer l'établissement de manière globale. Cela nous permettra d'avoir à la fois un statut plus favorable pour les accompagnants et un parcours plus personnalisé pour les élèves.