Dans la continuité de l'intervention que j'ai faite à propos des collectivités territoriales et prenant acte de l'avis favorable de M. le ministre, je souligne qu'il y a un intérêt majeur, monsieur le rapporteur, à associer la commune aux équipes de suivi de la scolarisation. On voit bien qu'en période de prérentrée, elle est souvent interpellée, parfois en urgence, et confrontée à des pressions délicates à gérer. Les questions matérielles sont – et je rejoins M. Pradié sur ce point – , tout aussi décisives que le contenu pédagogique du projet personnalisé de scolarisation, puisque les deux sont consubstantiels.
De même que la commune est interpellée sur ce qu'elle doit apporter à l'élève, elle l'est aussi sur les temps périscolaires, eux-mêmes bien souvent source, sinon de litiges, à tout le moins d'ajustements fort délicats et termes de locaux ou de moyens affectés à la classe, et donc en particulier à l'élève en situation de handicap. Il s'agit donc vraiment d'un amendement de bon sens qui ouvre droit à une faculté dont on aurait tort de se priver. C'est pourquoi le groupe GDR le votera.