Je n'ai pas de mots plus justes que ceux que vient d'employer Matthieu Orphelin : un sentiment profond de honte. Je veux bien la porter personnellement, si cela nous soulage collectivement. Franchement, il n'y a pas lieu d'être fier. Voilà des années que nous travaillons là-dessus, des années que Phyto-Victimes travaille là-dessus. Nous sommes entre 5 000 et 10 000 personnes concernées. Pour la moitié d'entre elles, nous aurions dû être capables, dans la loi EGAlim, dans le PLFSS puis aujourd'hui, d'apporter une part des réponses. Pas la totalité des réponses, car cela signifie, je l'ai dit, 100 % des réparations pour 100 % des victimes. C'était la visée du Sénat et celle des socialistes. Toutefois, dans le dialogue que nous avions entamé avec les uns et les autres, nous étions prêts à marquer une première étape.