Je crois que nous ressentons tous ce soir, du fait de la mécanique parlementaire et de ses délais contraints, une immense frustration. Nous avions trouvé un compromis extrêmement robuste, fondé sur des données prouvées par la science, afin d'ancrer dans la loi un fonds d'indemnisation pour les victimes professionnelles des produits phytosanitaires mais aussi les personnes retraitées et les enfants. Nous sommes tous extrêmement déçus, je crois, de devoir arrêter la discussion car nous avions abouti à un texte qui crantait, qui nous permettait, comme vous l'avez dit, monsieur Potier, d'inscrire un processus susceptible de se poursuivre, grâce aux connaissances scientifiques.
Parce que nous ne pouvons pas attendre un an de plus, je propose que la discussion reprenne dans le cadre de l'examen du prochain PLFSS.