Intervention de Brigitte Kuster

Séance en hémicycle du vendredi 1er février 2019 à 9h30
Prévention et sanction des violences lors des manifestations — Après l'article 6 bis

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

Mon propos préalable concernera l'ensemble des amendements que je serai amenée à défendre au nom du groupe Les Républicains. Cet amendement, comme les suivants, s'inscrit dans le contexte des violences inouïes qu'ont subies nos forces de l'ordre. Ayons en tête, en effet, que, depuis le début du mouvement des gilets jaunes, plus de mille policiers et gendarmes ont été blessés, parfois grièvement. Plus généralement, chaque mobilisation sociale qui se déroule dans la rue est désormais le lieu d'affrontements avec les forces de l'ordre. « Casser du flic », tel est le mot d'ordre des groupuscules ultra-violents qui prolifèrent dans ces rassemblements afin de se livrer à la violence la plus extrême, comme cela a été constaté encore récemment.

S'il faut saluer le sang-froid de nos forces de l'ordre, rien n'empêche qu'un drame intervienne. Il est donc temps d'apporter une protection plus forte à nos gendarmes et policiers. Cette protection, c'est l'assurance que tous ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre seront très durement punis.

Le code pénal prévoit que l'agression d'un militaire de la gendarmerie nationale ou d'un fonctionnaire de la police nationale entraînant une incapacité de travail supérieure à huit jours est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Cet amendement, déposé par le groupe Les Républicains, propose de porter ces peines à sept ans d'emprisonnement et à 100 000 euros d'amende lorsque l'infraction est commise au cours d'une manifestation.

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