Laissez-moi parler, madame Obono. Il faut savoir écouter, en particulier la justice. Au nom de la séparation des pouvoirs, des procédures permettent de mettre en cause un ministre devant la justice. Vous qualifiez mes propos d'infraction pénale et vous faites état d'une saisine du procureur général près la Cour de cassation. Mais je regrette que vous ne soyez pas allée plus loin : vous avez omis de préciser que le procureur avait indiqué à M. Bernalicis que rien dans mes propos n'était constitutif d'une infraction pénale.
Ce faisant, vous alimentez la théorie du complot