Quelques postes ont été octroyés ici ou là ; mais l'État n'a aucune stratégie, même sur plusieurs années, pour rattraper cette situation insupportable dans notre république.
Cette inquiétude n'a pas diminué à la lecture, cet après-midi, de la lettre du Premier ministre. Au contraire, celle-ci illustre à mon sens l'incompréhension qui s'est installée entre l'État central et la Seine-Saint-Denis. Le Premier ministre y énumère toutes les politiques dérogatoires mises en places – je ne reviens pas sur ce que j'ai dit : là n'est pas le sujet. Quand ce pays entend-il traiter les habitants de la Seine-Saint-Denis comme les autres, leur donner les mêmes droits et les mêmes moyens qui sont donnés partout ailleurs sur le territoire national ? Voilà la question que pose ce rapport. C'est celle du droit commun, et non des politiques dérogatoires !