Monsieur le président de l'EFS, cette rencontre est importante parce que le don du sang est un engagement personnel et citoyen. Elle donne l'occasion aux parlementaires de rendre hommage à tous ceux qui apportent la vie aux personnes qui en ont besoin.
Comme vous l'avez dit, seulement 4 % de la population française donne son sang, ce qui soulève des questions. Nous voyons combien l'exemple est important : celui donné par les parents et les grands-parents à leurs enfants ; par les professionnels dans les établissements scolaires ; par les chefs d'entreprise, qui peuvent favoriser la disponibilité pour le don du sang ; par les vedettes de la chanson ou du sport. Et les élus que nous sommes, les parlementaires, ont aussi la responsabilité d'être donneurs de sang. Je n'ai pas la prétention de lancer un appel, mais il serait nécessaire que nous le soyons tous.
Comment améliorer et fidéliser le don ? Nous refusons que le don du sang soit rémunéré, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis où l'on parle de supermarché du don du sang et de business rémunérateur. Ce n'est pas acceptable, parce que cela remettrait totalement en cause le don du sang. Toujours est-il qu'il faudra peut-être des moyens supplémentaires pour améliorer ce don du sang et du plasma par des campagnes nouvelles.
Les campagnes de communication que vous faites sont admirables, monsieur le président, ainsi que les messages personnels par SMS et les actions concrètes. Je souhaite aussi saluer l'action des collectivités locales et lancer un appel aux communes et à tous les maires de France, pour que des locaux adaptés au don du sang soient mis à disposition dans chacune d'entre elles et que de véritables campagnes de proximité soient menées.