Depuis douze samedis d'affilée, nous assistons à un ensemble épars de manifestations, souvent violentes, dans différentes villes de notre pays. Quelques-unes sont déclarées, mais ne suivent pas forcément l'itinéraire prévu, la plupart ne le sont pas. Visiblement, l'objectif est de déstabiliser les forces de l'ordre.
Ces samedis ne sont pas des « actes »: nous ne sommes pas au théâtre. Ils se ressemblent tous hélas : ce sont les samedis de la violence et du déchaînement des casseurs, à tout moment et notamment en fin de manifestation.
Nous rendons tous hommage au courage mais aussi à la maîtrise, au sang-froid, au professionnalisme de nos forces de l'ordre : il y a des blessés mais fort heureusement aucun mort n'est à déplorer, alors que le mouvement protestataire a été à l'origine, de lui-même, de onze décès. Monsieur le secrétaire d'État, comment s'organise la relève des différentes forces de l'ordre mobilisées ? Cette forte mobilisation pénalise-t-elle d'autres missions de maintien de l'ordre, comme la sécurité du quotidien, la lutte contre le terrorisme, les réseaux de stupéfiants ou l'insécurité routière, ou encore les missions de renseignements ?