Monsieur le Premier ministre, à l'instant même où je souhaite vous interroger sur l'avenir de l'industrie française et européenne, la Commission européenne met son veto à l'alliance entre Alstom et Siemens Mobility. À l'instant même où nous nous efforçons de développer notre industrie et de permettre la création d'un leader européen du ferroviaire, la Commission européenne, au nom de je ne sais quelle concurrence, s'apprête à faire le jeu de la Chine.
Au sein du groupe UDI, Agir et indépendants, nous sommes foncièrement européens, mais nous ne voulons plus de cette Europe-là. Alors que le TGV est un de nos fleurons, nous finirons par rouler dans des TGV chinois. Il faut donc en finir avec la naïveté. Nos ouvriers, nos techniciens et nos ingénieurs sont volontaires et de très grande qualité.