Merci pour ces communications qui sont très éclairantes. Je souhaitais intervenir à propos du plan d'action qui est recommandé et qui va être mis en oeuvre prochainement pour l'application du CETA. Je pense, comme cela a été dit en commission des affaires étrangères, qu'il faudrait qu'une étude d'impact soit faite. La commission des affaires étrangères, mais aussi la commission des affaires européennes, devraient être associées à ce plan d'action dans sa mise en oeuvre. Je souhaite également soulever la question de l'étiquetage. Lors de son exposé, Mme Schubert, a dit qu'il semblait important de mettre l'accent sur l'étiquetage informant sur les modes de production des produits d'origine animale. Comme cela a été dit à l'instant, il peut y avoir un effet de nivellement vers le bas avec des produits canadiens qui ne sont pas tout à fait aux mêmes normes que les produits français. Mme Schubert espère, et je partage cette idée, que les consommateurs étant informés feront le choix de ne pas aller vers ces produits-là. Ils obligeront finalement les Canadiens à restructurer leurs filières pour qu'ils puissent fabriquer des produits que les Français accepteront d'acheter. Alors j'entends qu'il y a aussi des consommateurs à faibles revenus qui de toute façon n'ont pas le choix et qui sont obligés de se tourner vers ces produits bas de gamme. Mais je pense qu'on peut espérer qu'avec l'éducation des consommateurs, et tout ce qui est fait autour des États généraux de l'alimentation, que les Français se tourneront vers des produits de qualité de telle sorte que notre filière ne soit pas mise à mal par l'importation de produits canadiens sur notre marché.