Nous avons tendance, en France, à toujours mettre en avant les risques et menaces face au changement. Il faut à l'inverse privilégier les opportunités nouvelles qui sont engendrées par ce traité. En effet, le traité présente un réel intérêt pour les entreprises françaises qui ne seront plus pénalisées par des droits de douane souvent élevés. Cela est vrai pour l'ensemble des entreprises, dont on sait qu'elles n'exportent pas suffisamment, et particulièrement pour les plus petites d'entre elles. Le traité leur permettra d'être plus dynamiques à l'export. La France dispose de nombreux atouts enviés par le reste du monde, et notamment son art culinaire, qui lui est propre. Je pense en particulier aux producteurs de fromages français qui pourront développer ainsi leur activité.
Ce traité présente donc incontestablement de nouvelles opportunités d'exportations pour les producteurs français et il relève de la responsabilité du Gouvernement de favoriser leur développement par des mesures appropriées contenues dans son plan d'action interministériel. Il reviendra également au Parlement de vérifier son application et d'en évaluer les conséquences de manière à ce que l'on puisse améliorer et enrichir cet accord dit « vivant », notamment dans la perspective des futurs traités de commerce que nous aurons à négocier.