En somme, si vous deviez aller dans cette direction, vous procéderiez à une véritable dévitalisation de la fonction de recteur, que vous avez pourtant brillamment exercée. Un recteur n'étant pas à la tête d'une région académique serait largement dépossédé de ses leviers d'action.
Il est des missions de l'État qui méritent un traitement spécifique de l'organisation administrative. Nous pensons que c'est le cas pour l'éducation. Il est indispensable que les recteurs restent au plus près du terrain tout en conservant les moyens humains et budgétaires pour agir. Monsieur le ministre, pouvez-vous nous rassurer sur ces points ?
Pour finir, je voudrais souligner que c'est une véritable défiance vis-à-vis du Parlement que de procéder par voie d'ordonnances, comme vous projetez de le faire à plusieurs articles.