La confiance à l'école ne se décrète pas, monsieur le ministre, encore moins dans une proposition de loi caractérisée par sa verticalité.
À l'instar du mouvement des stylos rouges, de nombreux enseignants et personnels de l'éducation nationale attendaient non pas une énième réforme à votre main mais une loi de reconnaissance et de programmation budgétaire, prévoyant des moyens humains et du pouvoir d'achat supplémentaire, afin d'améliorer concrètement leurs conditions de travail et celles des élèves. Ils attendaient une loi de reconnaissance pour leur investissement dans ce beau métier d'enseignant, que certains se plaisent à caricaturer en évoquant entre quinze et vingt-cinq heures de travail par semaine et seize semaines de vacances.