Il y a toutefois un ver dans le fruit de la scolarisation des enfants dès l'âge de 3 ans : il n'est pas certain que les écoles publiques auront la capacité d'accueillir l'ensemble des nouveaux arrivants, ce qui entraînera un effet d'aubaine pour les établissements privés, d'autant qu'ils bénéficieront d'au moins 150 millions d'euros d'argent public ! Sur ce point, nous ne sommes pas d'accord. Il convient de revenir au principe de nos anciens, qui ont fait la beauté de l'école et que je répète : gratuité, obligation et laïcité ! Or le texte n'engage pas la reconquête par l'école publique des trop nombreux enfants qui partent vers le privé, la dégradation de l'école publique conduisant les parents à ne plus lui faire confiance !