Vous et moi sommes suffisamment attachés au débat public pour ne pas qualifier de diversion ces 6 000 réunions où des Françaises et des Français viennent exprimer leurs souhaits pour l'avenir de leur pays. En aucun cas, il ne s'agit d'une diversion. Il en est de même des 800 000 contributions qui ont été directement envoyées. Le 1,5 million de Français qui se sont connectés sur le site ne participent pas, monsieur le président Chassaigne, à un exercice de diversion.
Vous avez évoqué des « rustines » : je ne suis pas certain que vous mettiez des guillemets à ce mot, contrairement à moi. Comment, en effet, qualifier de « rustines » les mesures d'urgence économique et sociale qui ont été adoptées par l'Assemblée nationale et par le Sénat, qui sont entrées en vigueur au 1er janvier de cette année et qui s'élèvent, comme l'a rappelé Mme Corneloup, à 10,5 milliards d'euros ?