Monsieur le président Chassaigne, peut-être ces mesures ne vont-elles pas exactement dans la sens que vous souhaitez : acceptons l'idée qu'il existe des désaccords entre nous, tout en reconnaissant ensemble que, loin de former des rustines, ces mesures ont un effet puissant sur le pouvoir d'achat et que les dénigrer de cette façon n'est pas à la hauteur de l'argent public utilisé, par l'Assemblée et par l'ensemble des Français, pour soutenir ceux qui ont exprimé des besoins en matière de pouvoir d'achat.
Vous m'avez également interrogé sur le sort qui sera réservé aux propositions de loi que vous avez déposées, lors de leur examen par l'Assemblée nationale. Je vous ferai la même réponse qu'à ceux qui m'interrogent sur la façon dont nous sortirons du grand débat : ne faisons pas la sortie avant le débat. Ayons le plaisir démocratique et l'exigence républicaine de débattre ensemble. Les propositions de loi qui sont inscrites dans le cadre de votre niche parlementaire seront examinées par l'Assemblée nationale et nous verrons bien alors l'analyse qu'elle en fera.