Il a été déposé par Éric Ciotti et, comme tous ceux qui viennent d'être présentés, concerne le port à l'école et au collège non pas d'un uniforme, mais d'une tenue uniforme. Il faut bien s'entendre sur les termes : il ne s'agit pas forcément d'un uniforme complet, il peut s'agir d'un élément vestimentaire commun à tous les élèves. Ne nous focalisons pas sur le terme « uniforme », qui pourrait, comme l'a évoqué M. Michel Larive tout à l'heure, apparenter l'école à un régiment. Ce n'est évidemment pas le sens de ces amendements.
On constate, sur ce sujet, un blocage psychologique évident chez bon nombre de nos collègues. Ils y voient soit un relent passéiste, soit l'effacement de la fantaisie propre à l'enfance… Pourtant tous les arguments déjà énoncés méritent d'être pris en compte, qu'il s'agisse de mettre fin à la tyrannie des marques, de placer les enfants sur un pied d'égalité en matière de vêtements, ou de développer chez eux un sentiment d'appartenance commune à un établissement scolaire. L'expérience a déjà été tentée ici ou là. Nous avons beaucoup parlé de l'outre-mer, où ce dispositif fonctionne très bien.