Avant de vous répondre, madame la députée, je souhaite porter un certain nombre d'informations à votre connaissance : 890 amendements restent en discussion, nous en examinons 11 par heure, ce qui nous laisse à peu près encore 80 heures de débat. Si je puis me le permettre, je vous appelle donc à une certaine concision, et je commence en me l'appliquant à moi-même.
De nombreux amendements à venir proposent la mise en place d'une sensibilisation ou d'une éducation à divers sujets. Vous proposez ainsi, dans l'ordre, que les élèves soient sensibilisés à l'apprentissage, à la biodiversité, à l'innovation, à l'entrepreunariat, à l'utilisation des réseaux sociaux, à la gestion de l'image numérique, à l'environnement, aux risques numériques. J'émettrai un avis défavorable à l'ensemble de ces amendements, non que ces sujets soient inintéressants – c'est exactement l'inverse – mais, d'une part, l'école ne peut pas tout faire, même si elle fait déjà énormément et, d'autre part, la définition du contenu des enseignements et des programmes ne relève pas de la loi mais du conseil supérieur des programmes, auquel je renvoie.
Je précise également que cette énumération comporte un certain nombre d'enseignements déjà dispensés à l'école, au collège ou au lycée.
Ne voyez donc aucun désintérêt ni mépris de ma part pour ces questions mais, plutôt, un souci de gagner un peu de temps.