Monsieur le Premier ministre, à Jouy-sur-Morin, en Seine-et-Marne, nous assistons à la mort programmée d'une filière industrielle française. Arjowiggins Security était, jusqu'à une période récente, un leader mondial et une référence ; ses ouvriers possèdent un savoir-faire et une technicité reconnus dans le monde entier. L'État, via BpiFrance, la Banque publique d'investissement, a injecté, tenez-vous bien, 250 millions d'euros, depuis cinq ans, dans l'entreprise Sequana.
Comment, dans ces conditions, a-t-on pu laisser cette entreprise aux mains d'un fonds voyou, avec la bénédiction des services de Bercy ? Ce fonds aurait été jusqu'à détourner les sommes versées par les salariés pour leur mutuelle de santé !