Cet amendement de notre collègue Julien Aubert a trait au contenu de l'éducation affective et sexuelle prévue par le code de l'éducation, et à l'âge auquel les enfants doivent la recevoir. Tous les parents sont fondés à se demander ce que les enfants doivent savoir et à quel moment ils doivent l'apprendre. Les enfants se posent d'ailleurs énormément de questions, parfois même à un âge avancé. Cet amendement vise à déterminer le niveau de la scolarité auquel doivent être dispensés ces enseignements. Il y a un âge pour tout et il faut prendre en compte la maturité, le recul des élèves. Nous avons déjà eu ces échanges en commission, qui se sont révélés quelque peu tumultueux. Nous sommes tous attachés à l'égalité entre les hommes et les femmes, au respect dû à chaque personne. S'il faut éviter que les enfants tiennent des propos ou adoptent des comportements inappropriés, il ne faut pas non plus leur tenir des discours inadaptés à leur âge, ce qui risquerait de les choquer. Il faut aussi éviter la politisation des formations. L'école doit être à même de dispenser ces enseignements. Les questions sensibles doivent être présentées dans le cadre de l'enseignement secondaire et, en tout état de cause, ces sujets ne doivent pas être abordés dès la petite enfance.