C'est bien volontiers que je défends cet amendement déposé par notre collègue Gabriel Serville. Sensible au rappel de l'horloge, je me contenterai d'indiquer que Mme la rapporteure, en refusant l'amendement qui vient d'être présenté, l'a on ne peut mieux défendu.
Il vise à compléter les dispositions du code de l'éducation relatives aux séances annuelles d'information et d'éducation à la sexualité et à la vie affective en prévoyant expressément que celles-ci incluent l'éducation à l'égalité des sexes et à la lutte contre les discriminations sexuelles et genrées.
Je n'en dis pas plus. Les arguments que vous avez développés, madame la rapporteure, au sujet de la dégradation des relations entre garçons et filles et de l'importance prise par le numérique, qui fait que les enfants sont confrontés à cette question même si les parents ne souhaitent pas l'aborder à la maison, démontrent qu'elle relève bien des missions de l'école. Ce point me semble essentiel.