Cette mesure est symbolique, c'est un signal, je l'assume, mais, au-delà, elle constitue aussi en elle-même une véritable politique publique de l'école maternelle.
Madame Obono, vous évoquiez l'enjeu des moyens nouveaux nécessaires pour mettre en place l'instruction obligatoire dès 3 ans. Je rappelle que nous nous inscrivons dans un contexte démographique particulier : la France compte environ 50 000 enfants de moins tous les ans. Il s'agit d'un véritable problème français sur lequel j'appelle régulièrement l'attention ; nous devrons y consacrer du temps et de l'énergie. Cela dit, faites-le calcul : si nous avons 50 000 enfants en moins, d'un côté, et, de l'autre, 25 000 enfants en plus, le solde reste négatif, et nous ne créons pas d'embouteillage dans les écoles maternelles !