En effet, certaines familles peuvent répugner à mettre un enfant de 3 ans dans un car : il faut le comprendre et trouver des solutions, et, en tout cas, maintenir autant que possible les maternelles dans nos villages. C'est un véritable enjeu et des exceptions doivent être prévues pour permettre une scolarisation dans de bonnes conditions.
La question du financement se pose également quand l'enfant est scolarisé dans le privé, et pas forcément dans son village : comment seront compensés ces nouveaux frais ? La compensation sera-t-elle forfaitaire ou calculée au coût réel ? Je connais des différences assez considérables entre les compensations existantes, certaines se basant sur une scolarisation à 300 euros, d'autres allant jusqu'à 800 euros – et cela peut provoquer des conflits entre les villages.
Quoi qu'il en soit, notre groupe ne votera évidemment pas ces amendements de suppression.