Le Luxembourg a ainsi retoqué trois propositions ambitieuses qui défendaient une harmonisation entre les autorités fiscales et ouvraient la voie à une enquête sur les prêts hybrides, qui sont un des rouages des schémas d'évasion fiscale. Je ne vous apprendrai rien en disant que celui qui était à l'époque son Premier ministre est aujourd'hui à la tête de la Commission européenne : il s'agit d'un certain M. Juncker. Je trouve incroyable que l'on puisse tolérer qu'à la tête de l'Union européenne se trouve l'ancien Premier ministre du pays qui est, par excellence, celui de l'évasion fiscale et des mécanismes contre lesquels on affirme aujourd'hui vouloir se battre.