Il faut objectiver ce débat !
Je crains qu'un sentiment d'injustice ne se répande dans toutes les communes qui apportaient jusqu'à présent un financement. Elles se diront que si elles n'avaient rien fait, elles seraient aujourd'hui largement remboursées, car leur action positive se trouve condamnée.
Monsieur le ministre, vous conduisez, de votre point de vue, une grande réforme : ne la gâchez pas ! Ce n'est pas l'avancement de l'âge de la scolarité obligatoire à 3 ans que l'on retiendra – ne serait-ce que parce que la plupart des enfants vont déjà à l'école à 3 ans – , mais le fait que certaines communes sont aidées quand d'autres ne le sont pas. Or la France est le pays de la justice.