Je salue le travail des structures dites jardins d'enfants, fortes de la proximité dans l'accueil des jeunes enfants qu'elles ont historiquement expérimenté bien avant le développement des écoles pré-élémentaires ; nous devons assurer non seulement leur maintien, mais aussi leur déploiement, pour un véritable service public de la petite enfance, comme le disait Alexis Corbière. Nous sommes favorables à la coexistence d'une multiplicité de structures souples. Les jardins d'enfants ont la particularité de compter des éducateurs et éducatrices en sus des personnels enseignants, ce qui permet un accompagnement au plus près des enfants dans leur diversité. Ces structures sont donc très bienvenues.
Nous ne voudrions pas que la dérogation ici prévue soit un appel lancé au privé, le secteur public n'ayant pas développé suffisamment de structures de ce type pour satisfaire le besoin ainsi créé. Conformément à notre programme, nous plaidons au contraire, je le répète, pour que la réponse à ce besoin pédagogique passe par le développement d'un vrai service public de la petite enfance, inspiré des jardins d'enfants et assurant aux personnes qui y travaillent un statut pérenne et stable.