Il vise à généraliser progressivement la proposition d'enseignement de la langue régionale dans les écoles.
Tant que le nombre de locuteurs restera insuffisant, la langue ne pourra pas perdurer. Les élèves ne la parlent pas, mais ne la comprennent pas non plus, ce qui oblige tout le monde à s'exprimer dans la seule langue comprise, bien souvent le français.
Par ailleurs, sur un échantillon de plus de 8 000 habitants de Bretagne, sondé par la région, 40 % des adultes en âge d'avoir des enfants demandent que ceux-ci puissent apprendre le breton à l'école. Comme la proportion de locuteurs ne dépasse pas 6 à 7 % – estimation optimiste – , la marge de progression est importante.