Nous souhaitons, par cet amendement, limiter le champ des expérimentations, en y soustrayant notamment les décisions d'orientation des élèves, ainsi que la participation des parents.
Il nous semble que cet article risque de produire, par ses dispositifs, des nouvelles expérimentations, qui créeront des mécanismes permettant d'imposer aux familles et aux élèves des choix d'orientation, sans qu'ils puissent avoir le dernier mot.
Cette nouvelle possibilité, offerte aux équipes pédagogiques, d'imposer aux élèves une orientation non choisie est, de notre point de vue, à l'opposé de ce que l'on pourrait attendre d'un texte qui prône la confiance dans l'école.
Si la majeure partie des réflexions autour de l'orientation d'un ou d'une élève trouvent une solution dans le consensus, certaines, imposant une orientation non choisie, peuvent produire une grande violence pour les élèves comme pour les parents.
Cela risque d'augmenter les cas de décrochages scolaires. De notre point de vue, cette question d'orientation ne peut être gérée avec rigidité, d'autant qu'elle ne représente pas aujourd'hui un problème majeur. Voilà pourquoi il nous semble important de la soustraire au champ d'expérimentations que vous souhaitez ouvrir.