Cet amendement vise à instaurer un nombre maximal d'enfants par classe. M. le ministre a souvent évoqué le défi démographique auquel est confronté notre pays : le trop faible nombre d'enfants scolarisés entraînerait des fermetures de classes. Dans ma circonscription, la réalité est tout autre.
J'ai déjà évoqué l'école préélémentaire Palestine, où la fermeture d'une classe de petite section a été annoncée : cela provoquera une augmentation du nombre d'élèves dans les autres classes, alors même que l'âge des élèves et les disparités sociales ne s'y prêtent pas. La scolarisation obligatoire dès 3 ans, que prévoit le présent projet de loi, doit s'accompagner de moyens.
Ce n'est pas seulement la réalité dans les écoles préélémentaires, mais également dans les collèges. Je pense au collège Daniel-Meyer, où deux classes seront supprimées, et au collège Edmond-Michelet, dans le 19e arrondissement. La liste serait longue.