Il a pour objet le lancement d'un grand plan de lutte contre le harcèlement scolaire. En effet, après une baisse significative de 15 % entre 2010 et 2014, le harcèlement scolaire voit son niveau stagne depuis lors, malgré les mesures prises au cours de la précédente législature. Il concernait 14 % des élèves du primaire, 12 % des collégiens et collégiennes, et 2 à 3 % des lycéens et lycéennes, selon l'ancien délégué ministériel chargé de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire.
Face à ce fléau qui nuit à la réussite scolaire des élèves concernés et qui peut causer des traumatismes psychologiques durables, il est nécessaire d'amplifier la lutte en donnant une place centrale à l'éducation à la bienveillance, à l'empathie, et au vivre-ensemble à l'école, pour les élèves comme pour les professeurs et autres personnels. L'exemplarité des adultes en la matière est la clé. Il faut intégrer ces notions à la formation des enseignants et des personnels des établissements scolaires. Le problème du harcèlement scolaire doit être directement présenté aux élèves à chaque rentrée scolaire. Il faut encourager les élèves à dialoguer entre eux, et avec les adultes, lorsqu'ils sont témoins de violences physiques ou morales.