Nous souhaitons que soit lancé à titre expérimental, dans les départements et les territoires d'outre-mer, un plan de rénovation des bâtiments dédiés à l'enseignement public insalubres et inadaptés au climat et au nombre d'élèves. En effet, dans son rapport du 6 juillet 2017 sur l'effectivité du droit à l'éducation en outre-mer, la Commission nationale consultative des droits de l'homme _ CNCDH _ évoque des « infrastructures scolaires insuffisantes, souvent délabrées, et mal réparties », signalant qu'« en l'absence d'une politique de rattrapage d'envergure, l'inadéquation entre les possibilités d'accueil et le nombre d'enfants en âge scolaire pourrait conduire à un accroissement de la non-scolarisation ».
En ce qui concerne l'insalubrité, je mentionnerai les écoles primaires à Saint-Denis, Saint-Benoît ou Saint-Louis, à La Réunion, qui ont été infestées par des rats durant l'année scolaire 2017-2018. Étant donné le vecteur d'infection important que sont les rats et leurs déjections, il paraît urgent d'entretenir les établissement de façon à éviter de mettre en danger les élèves qui les fréquentent. Il est en outre nécessaire que les constructions à venir prennent en considération l'environnement et le climat de ces territoires.