Monsieur Minot, les 250 chercheurs qui ont été associés aux travaux du CNESCO pourront continuer leur tâche. Tout l'intérêt de la création du nouveau conseil tient dans la volonté d'ancrer davantage la démarche d'évaluation au coeur du système éducatif. Le conseil d'évaluation de l'école ne travaillera pas uniquement avec des chercheurs, mais aussi avec l'ensemble des inspecteurs et des enseignants, avec lesquels il constituera un tout.
C'est d'un changement de mentalité qu'il s'agit : jusqu'à maintenant, l'évaluation était considérée comme une forme de sanction ; elle va devenir un point de départ pour améliorer l'apprentissage des élèves comme la formation des professeurs ou le climat scolaire, et ce, de manière participative.
Enfin, cette évaluation va aussi permettre d'améliorer la façon dont on investit dans l'éducation. L'idée étant de transformer la France en puissance éducative, c'est en permettant d'établir un diagnostic et une évaluation que nous aurons nous aussi, parlementaires, les arguments pour lever encore plus d'investissements pour l'éducation.
Cet article 9 est donc fondamental et il est essentiel de le conserver dans le projet de loi.