Le CNESCO _ Conseil national d'évaluation du système scolaire _ était jusqu'à présent chargé d'évaluer en toute indépendance l'organisation et les résultats de l'enseignement scolaire. Il conduit une réflexion dans de nombreux domaines comme l'enseignement professionnel, la mixité sociale, le décrochage ou le redoublement. Nous redoutons la mainmise du ministère sur le nouveau conseil, car il pourra nommer à un organe chargé du contrôle de son action des personnes qui lui sont soumises hiérarchiquement. Aucun représentant des lycéens ou des parents d'élèves n'y siégeront alors qu'ils sont l'objet même des politiques concernées.
Nous trouvons donc logique qu'une élue ou un élue au CNVL _ le Conseil national de la vie lycéenne _, choisi par ses pairs, puisse siéger au Conseil d'évaluation de l'école et qu'il doit en être de même pour des représentants des parents d'élèves. Il faut écouter et prendre en compte leurs avis et leurs expériences afin d'éviter les dérives technocratiques que laissent présager, de notre point de vue, la nouvelle composition du conseil d'évaluation de l'école.
Le 22/06/2019 à 12:53, Laïc1 a dit :
C'est un organe de domination politique et idéologique, c'est l'évidence.
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