Cet amendement vise à intégrer un élu lycéen ou une élue lycéenne au Conseil supérieur des programmes, seul organe consultatif compétent en matière de normes scolaires d'enseignement. Il s'inscrit dans la volonté politique exprimée par la charte des programmes et lors de la création du CSP, en 2013. L'ensemble des attributions de ce conseil, qui vise à créer des liens logiques entre les enseignements, à accroître la lisibilité des programmes, à améliorer l'orientation des jeunes en améliorant l'information, à évaluer la qualité et l'efficacité des enseignements et aussi à concilier les outils numériques avec les pédagogies éducatives, constituent des enjeux pour les lycéens et lycéennes, qui sont au coeur de ces mécanismes et les connaissent mieux que quiconque.
Cet amendement a pour ambition d'en finir avec les réformes servant uniquement des intérêts « court-termistes ». Nous voulons, à travers lui, intégrer les personnes qui apprennent, dans ces conseils, dans un souci de retour d'expérience. Ce serait un premier pas vers la collégialité et la démocratie dans l'institution scolaire, et surtout vers une véritable coconstruction, essence d'une école de la confiance.
Le 22/06/2019 à 12:58, Laïc1 a dit :
Ils veulent une école de la défiance, où seule la voix du pouvoir politique en place aura droit de penser et de s'exprimer, de commander. Les parents d'élèves, les élèves, sont donc logiquement exclus de leurs organes de contrôle, et bien sûr surtout pas de référendum. C'est la République démocratique de France, comme avant il y avait la République démocratique d'Allemagne, la fameuse RDA, aux ordres de Moscou.
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