Le sujet mérite quand même que nous nous y arrêtions un peu. Vous avez justifié le changement de dénomination des ESPE, appelés à devenir les INSPE, au nom du principe d'homogénéité des fondamentaux que les enseignants doivent inculquer à leurs élèves, ce qui est censé donner une valeur ajoutée au contenu des formations.
Je vous l'ai déjà dit, je trouve curieux de troquer le joli mot « école » contre celui d'« institut », plus élitiste dans sa connotation. Pour évaluer les pratiques des ESPE, sommes-nous au clair sur le bilan des évaluations quant aux apprentissages des fondamentaux ? Le travail effectué sur le terrain depuis cinq ans par les ESPE commençait à être reconnu. Il est donc un peu dommage de les abandonner.
Au-delà du symbole, vous ne nous dites pas comment vous envisagez de donner des réponses différenciées au regard de ces réalités et des remédiations nécessaires, qu'elles concernent le nombre ou le profil des enseignants. Les ESPE, non plus que les IUFM _ instituts universitaires de formation des maîtres _ avant elles, ne sont pas parfaites, mais c'est quand même un gaspillage qui s'annonce _ entre 600 000 et 1 million d'euros, par exemple, pour l'académie de Grenoble, comme je vous l'ai dit _, alors que rien ne vous empêchait de proposer des changements de contenu au sein des organismes actuels. C'est pourquoi nous ne sommes guère convaincus.
Le 22/06/2019 à 18:05, Laïc1 a dit :
" Le travail effectué sur le terrain depuis cinq ans par les ESPE commençait à être reconnu. Il est donc un peu dommage de les abandonner."
C'est quoi ce travail au juste ?
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