Je viens de prendre connaissance, monsieur le ministre, d'un article de presse qui fait état de graves soupçons de maltraitances sur des enfants 4 à 8 ans dans une école privée de Montpellier. Je vous en lis un extrait : « Les parents racontent des histoires édifiantes, difficilement imaginables dans un établissement scolaire. Un enfant confie qu'il a été forcé de manger son vomi à la cantine. Un autre a été exhibé torse nu avec un sexe masculin dessiné sur le ventre. Une troisième victime a été forcée à manger des aliments alors qu'elle souffrait d'une allergie alimentaire. À la piscine, certains enfants étaient maintenus, terrorisés, la tête sous l'eau, ce qui là aussi peut créer des phobies durables dans l'existence. » Et j'en passe…
Monsieur le ministre, j'avais demandé l'inscription du mot « bienveillance » dans le projet de loi. Mme la rapporteure Lang m'a répondu que ce terme est psychologique. Je vous demande au moins d'émettre, sur le présent amendement, un avis de sagesse.