Mme Rubin s'est émue que personne n'accompagne l'entrée des AED dans le métier. C'est une crainte, en effet, car votre mesure ne relève pas vraiment de la pré-professionnalisation, mais plutôt de l'enrichissement du vivier pour assurer les cours.
Par ailleurs, dans les académies que vous avez citées, les territoires sont très inégaux. J'en connais certains, en particulier dans le 93 ou le nord du 92, où je vis, où se concentrent le plus de contractuels, lesquels n'ont pas forcément reçu la même formation que les enseignants fonctionnaires. Je crains fort que ces AED ne s'ajoutent aux contractuels déjà présents sur ces territoires populaires, où le problème de l'attractivité se pose tout particulièrement. Pourquoi ne pas chercher à améliorer l'attractivité, qui représente un réel obstacle ? Je n'ai pas de problème à parler de vocation _ certains l'ont _ mais il faut l'avoir vraiment chevillée au corps pour enseigner sur certains territoires en étant payé 1,2 fois le SMIC et devoir nourrir sa famille avec ça.