Plusieurs filières de biocarburant font d'ores et déjà l'objet d'études, elles portent sur la question de leur durabilité, et en particulier sur l'évitement de tout conflit avec l'usage alimentaire. Dans l'exemple pris par Mme Nathalie Simmenauer, il s'agit de l'utilisation de biocarburants fabriqués à partir de l'huile usagée, qui ne sont donc pas concernés par ce conflit.
Les autres filières certifiées utilisent une biomasse issue de débris forestiers, de forêts dégradées, etc., ce qui ne s'inscrit pas non plus dans le cadre du conflit alimentaire.
Toutefois, plutôt qu'une question de disponibilité de biomasse, dans la mesure où beaucoup de technologies possibles et certifiées existent, le problème est surtout celui du coût. C'est un cercle vicieux, car moins on produit de biomasse, plus elle est chère, et plus elle est chère, moins on en produit.