Tout a été dit, à la fois par l'auteur de l'amendement, qui a lui-même réfuté celui-ci, et par Mme la rapporteure, qui a indiqué que la politique souhaitée par M. Hetzel était précisément celle que nous menons. Autrement dit, si j'adhère à l'esprit de l'amendement, il ne me paraît pas utile au plan juridique.
Sur le fond, je rappelle que l'orientation du budget vers le premier degré a été mise en oeuvre d'une manière assez volontariste. Quant à la question du pouvoir d'achat dans le premier et le second degrés, elle constitue notre autre grande priorité. Les choix budgétaires pour 2019 en témoignent. Notre ambition, au cours du quinquennat, est bien de tendre vers la fin de l'anomalie française qui consiste à dépenser moins que la moyenne des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en faveur de l'école primaire.