Nous devons en effet prendre garde à l'accumulation des « éducations à » : nous pourrions échanger sur une dizaine de sujets dont nous conviendrions de la pertinence. J'y vois toutefois deux obstacles : d'une part, ce projet de loi ne concerne pas tout ; ensuite, la loi n'est pas destinée à consacrer toutes les « éducations à », par ailleurs tout à fait légitimes. Si nous insistons autant sur les savoirs fondamentaux, c'est précisément pour ne pas sombrer dans l'accumulation des priorités et pour distinguer clairement entre les cercles concentriques des savoirs que l'école doit transmettre.
L'éducation à l'entrepreunariat doit en effet être promue et elle l'est, notamment dans l'enseignement professionnel – c'est l'un des effets du rapport de M. Régis Marcon et de Mme Céline Calvez sur l'enseignement professionnel. Parallèlement, les expériences de mini-entreprises et autres sont en cours de déploiement. Mais à mes yeux, elles ne relèvent pas de la loi.