Ces amendements de suppression sont quelque peu excessifs, avec 97 % à 98 % d'élèves déjà concernés. À l'exception de Mayotte et de la Guyane où ce taux est de 62 %, nous atteignons pratiquement les 100 %. Le problème est moins celui du caractère obligatoire que du contenu de ce caractère obligatoire. Pour m'être occupé pendant un quart de siècle de l'éducation et des aides à l'éducation primaire, j'ai été très frappé par le taux de présence l'après-midi – sans parler du samedi, puisqu'il y avait école ce jour-là. Dans la Marne en tout cas, environ 50 % des parents reprenaient leurs enfants à l'heure du déjeuner ou juste après ; une bonne partie des autres faisait la sieste. La vraie question est plutôt de savoir ce que l'on enseigne aux enfants ; pourriez-vous nous éclairer, monsieur le ministre ? Car c'est cela qui compte, et non le caractère obligatoire.