Je commencerai en reprenant les réserves par lesquelles la rapporteure a conclu : nous nous laissons séduire par des choses séduisantes – votre proposition présente en effet le grand intérêt de valoriser l'enseignement professionnel et de montrer qu'il constitue une priorité – qui s'accompagne d'un risque d'accumulation d'obligations de même nature.
Sur le fond, la proposition est très pertinente : elle permet de montrer que l'enseignement professionnel est un enjeu majeur de l'évolution du système scolaire. Elle nous impose une régularité raisonnable, à intervalles de trois ans. Elle précise bien que l'enseignement professionnel ne doit pas être un angle mort de l'évaluation – ce qu'il ne saurait d'ailleurs être puisque par définition, tous les établissements sont évalués. Cependant, cette focale spécifique envoie selon moi un signal positif au monde de l'enseignement professionnel alors même que nous voulons montrer, par la réforme qui est engagée, à quel point cet enjeu est prioritaire en France.