Le groupe Les Républicains n'a déposé aucun amendement sur l'article 12, car il estime que les dispositions qu'il contient vont dans le bon sens.
Il n'est jamais aisé de trouver un équilibre. Aujourd'hui, pour prendre l'exemple de l'une de nos écoles d'application, c'est le garde des sceaux qui nomme le directeur de l'École nationale de la magistrature. Or nous ne sommes pas ici dans le même cas de figure et le dispositif proposé me semble équilibré.
Le fait que la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche intervienne dans cette nomination souligne la dimension universitaire des INSPÉ. Mais il est normal aussi que l'employeur, c'est-à-dire l'éducation nationale, ait son mot à dire, car c'est la formation de ses futurs fonctionnaires qui est en jeu. Je sais, en tant qu'ancien directeur général de l'enseignement supérieur, qu'il n'est pas aisé de trouver un équilibre. L'universitarisation a eu du bon, mais il fallait trouver un équilibre, et je crois que cet article y est parvenu.