C'est un sujet tout à fait important, car les enseignants savent très bien, quand ils entrent dans ce métier, qu'ils vont peut-être avoir des difficultés à y rester jusqu'au bout. Or il n'y a pas tellement de passerelles, contrairement à d'autres pays européens, comme l'Italie par exemple, où les professeurs peuvent, par exemple, devenir proviseurs bien plus facilement : ils y sont encouragés, alors qu'en France il faut en passer par un concours. Notre pays a une préférence pour les cadres fixes qui ne permettent pas aux gens de s'imaginer faire autre chose. On sait pourtant que le métier d'enseignant est fatigant et même usant ; il faut vraiment réfléchir très sérieusement à cette question.