(Interprétation de l'anglais.) En ce qui concerne la modernisation des infrastructures aéroportuaires, il est exact que le nombre de passagers du transport aérien devrait doubler dans les quinze ou vingt prochaines années. Il va de soi que le groupe Air France-KLM entend participer à cette croissance. Nous soutenons donc le développement des infrastructures nécessaires, surtout celles qu'utilise Air France au premier chef, pour répondre à la demande dans l'ensemble du secteur.
J'en viens à l'impact de la ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux sur nos activités. Le TGV n'est pas une nouveauté pour nous, non plus que l'Eurostar. Ces dernières années, Air France a dû s'adapter à cette concurrence nouvelle, et elle le fera à Bordeaux comme elle l'a fait ailleurs. Bon nombre de nos clients souhaitent continuer de voyager en avion, et nous continuerons de proposer cette offre tant qu'elle est économiquement viable. Je ne peux pas encore vous répondre sur le type d'appareil et les créneaux horaires prévus, car nous devons définir notre offre en fonction de sa rentabilité pour répondre à la demande de la clientèle de tourisme et d'affaires dans la région bordelaise. Quoi qu'il en soit, le TGV présente des avantages que nous n'avons pas et il va de soi qu'il est un concurrent très sérieux pour nous.